QUI SUIS-JE ?
Ma peinture est un peu comme moi fantasque et bohème. Elle est ma vie : peuplée d’enfants, de musique, d’animaux et de saltimbanques, un peu équilibristes, un peu funambules comme nous pouvons l’être à certains moments dans l’existence : l’important, c’est de rester debout sur le fil, même si l'on vacille.
Ce que je souhaite transmettre c’est de la joie, de l’espièglerie, de la douceur, du bonheur à être « sur cette terre qui est quelques fois si jolie » comme l’a si bien écrit Jacques Prévert .
Journal de France 3 Edition de Caen le 19 novembre 2020
Pourquoi l'arbre ?
Et bien parce qu’au delà de sa dimension esthétique et graphique, dont je pense que je ne ferai jamais le tour, sa dimension symbolique est aussi riche qu’universelle. Dans toutes les cultures, tous les folklores, on retrouve un rapport pratique et mystique à ce roi du végétal : du bois qui nous chauffe et qui nous sert d’abri à celui de l’arbre sacré. Partout il nous raconte la grande et la petite histoire , des éclats d’obus et autres balles perdues aux promesses des amoureux. Ses racines sont profondément ancrées dans le sol et ses branches chatouillent les étoiles et le ciel : les pieds sur terre, la tête dans les étoiles. Il relie les éléments, les mondes souterrain et aérien , réel et imaginaire, matériel et spirituel.
Surtout arbre de vie, de liberté, vieil ancêtre, social ou solitaire, quasi immortel, c’est un témoin, une permanence lors de notre traversée fugace, de notre voyage sur «cette terre. La vie n’est pas un long fleuve tranquille , et c’est parfois «les montagnes russes» (surtout quand on vit d’amour et de peinture) mais je la trouve profondément belle, réjouissante, palpitante surtout aux côtés de ma famille et de mes amis. Alors j’essaye de redonner ce que je reçois et si en parcourant cette galerie je vous fais sourire un peu et bien j’en serais plus que ravie.
Merci à Nicolas, mon mari, mon compagnon de route et à nos deux chipies de filles Rosa et Lili d’être là.
Merci aussi à nos amis si chers.
L'ATELIER
Vu par la photographe Maryne Gatahe
La roulotte, mon atelier oui, mais aussi un lieu de vie. Je ne suis pas la seule à y passer mes journées.